REPLAY WEBINAIRE

Mieux connaitre le sens
de l’olfaction et son utilisation dans la nutraceutique

Webinaire animé par Pauline CAUSSANEL, il se déroule en deux parties :
Partie 1 : Les pouvoirs de l’olfaction
Partie 2 : L’olfaction dans la nutraceutique

– Amélie MIRAL, olfactothérapeute et
créatrice de l’entreprise Ressentive
– Antoine Maillet, directeur commercial de
l’activité Human Care chez Phodé.

QUESTIONS / RÉPONSES

Pouvez-vous repréciser la différence entre la voie retronasale et la voie orthonasale ?

On peut sentir de deux manières : par le nez via l’air inspiré, c’est la voie dite orthonasale, la plus connue mais pas uniquement. En effet nous percevons aussi les odeurs par la bouche !

C’est la voie dite retronasale : les molécules olfactives remontent de la bouche vers la muqueuse olfactive, qui tapisse chacune des cavités nasales, car la bouche et le nez communiquent. C’est par cette voie que l’on perçoit l’odeur des aliments et c’est ce que l’on a tendance confondre avec le goût. Or le goût au sens strict c’est la perception des saveurs acide, sucré, amer, salé et umami. Pour résumer lorsqu’on goûte un aliment, c’est l’olfaction qui est mise en jeu essentiellement !

Quels sont avantages de la voie retro-nasale vs la voie systémique ?
  • La voie retro-nasale est particulièrement avantageuse parce qu’elle permet une stimulation cérébrale de façon bien plus directe que la voie systémique. De ce fait nous nous affranchissons de l’alimentation : les actifs ne sont pas nutritionnels, ce sont des signaux cérébraux : la biodisponibilité après ingestion n’est pas nécessaire.
  • Pas de métabolisme hépatique
  • Pas d’absorption intestinale
Avez-vous des études scientifiques à l'appui sur l'intérêt de votre ingrédient ?
  • Nous avons démontré l’efficacité sur modèles précliniques animaux en étudiant et interprétant les réponses comportementales à des tests utilisés en routine pour le développement des solutions médicamenteuses de type anxiolytique ou antidépresseur en situation de stress aigu et chronique. C’était des tests sur modèle souris. Ils nous ont aussi permis de démontrer que l’olfaction fonctionnelle était nécessaire à la bonne efficacité de l’ingrédient, indispensable pour appuyer scientifiquement notre mode d’action.
  • Nous avons aussi mesuré des effets à l’échelle des neurones chez la souris : l’ingrédient rétablit une neurogénèse normale en situation de stress alors que des individus stressés subissent une diminution du nombre de nouveaux neurones susceptibles de se différencier.
  • Nous avons observé également une diminution de la réactivité du cerveau au stress aigu par imagerie avec le modèle préclinique le plus proche de l’humain, le modèle porcin.
  • Nous avons réalisé un test d’usage sur 100 femmes entre 25 et 40 ans qui ont consommé Innolphae® sous forme de comprimés à sucer trois fois par jour en dehors des repas (dose totale : 100mg/j). Cette posologie a été approuvée par 84 % des répondantes. Le goût a été plébiscité (en fait c’est de l’odeur) puisque 92 % des utilisatrices ont apprécié le produit.
  • Autres chiffres :
    • Légitimité perçue : 96%
    • Rapidité d’action dès 7 jours : 81%
    • Observance de la cure : 92%
    • Goût apprécié : 92%
La posologie d’Innolphae® et la dose active que cela représente par jour ?

Nous sommes sur une prise de 3 comprimés/j dans l’application comprimés à sucer pour une dose de 100mg/j d’Innolphae® pour voir les effets sur le stress et la gestion des émotions.

Selon les résultats de notre test d’usage, 84% des répondants ont approuvé la posologie peu contraignante. Un aspect qui peut être aussi un frein à la prise d’un complément alimentaire.

Quel est l’enjeu de l’observance dans la nutraceutique ?
  • L’observance est primordiale aujourd’hui pour garantir la promesse santé et permettre aux laboratoires le réachat de leurs produits, la valorisation de leurs gammes. Nous connaissons l’ensemble des pré-requis pour réussir le lancement d’un complément alimentaire dans le segment du stress et de l’anxiété. Cela nous permet d’accompagner les laboratoires et les façonniers. Nous avons développé en interne différents concepts de produits en explorant les associations de notre ingrédient avec des extraits de plante et/ou des minéraux. Nous avons croisé ces formules avec diverses galéniques, adaptées à une absorption de l’actif par la voie rétro-nasale.
  • Innolphae® se suffit à lui-même : il n’y a pas d’arômes rajoutés. C’est l’actif, qui grâce à de nombreuses années de recherche, a naturellement bon-goût. Ce qui va avoir un impact sur l’observance.
Est-ce que votre actif sensoriel Innolphae® est compatible avec différentes galéniques en nutraceutique ?
  • En dehors des formes avalables puisqu’elles ne sont pas compatibles avec le mode d’action par stimulation olfactive plusieurs formes galéniques sont d’ores et déjà testée comme compatibles. Les comprimés à sucer, les poudres orodispersibles (en stick), les poudres à diluer dans l’eau ou les boissons ainsi que la forme spray sont tout à fait adaptées.
  • Pour nous, la forme spray semble particulièrement intéressante. Quant aux gummies, leur production nécessite des températures élevées qui dégradent l’actif (NDLR : au-delà de 55°C). Seules solutions : soit une vaporisation en surface, soit une incorporation dans le cœur des gommes. Tout dépend de la technique de fabrication des gummies choisie.
  • Toutes les galéniques ont été étudiées pour favoriser la diffusion et la libération des molécules actives de notre actif Innolphae® en bouche. Nous n’avons pas d’intérêt à valoriser Innolphae® dans des gélules ou des comprimés à avaler car il faut vraiment qu’il y ait cette étape de diffusion. Nous avons étudié et sélectionné toutes les galéniques compatibles avec Innolphae® et élaboré les formules associées, dans le cadre d’un accompagnement adapté aux projets des laboratoires intéressés par notre actif.
La rétro-olfaction fonctionne-t-elle uniquement pour la réduction du stress via Innolphae® ou est-ce un mécanisme qui pourrait-elle être appliqué pour toute huile essentielle ? (exemple : huile essentielle de lavande à agit sur le sommeil via retro-olfaction)
  • Dit comme cela c’est ce que l’on pourrait penser, mais ce n’est pas le cas. Il faut savoir que l’on a sélectionné et caractérisé des molécules précises dans Innolphae® pour une action sur le stress. Toutes les huiles essentielles ne peuvent pas avoir une action sur les structures cérébrales avec des résultats probants sur le stress. On a vraiment un process d’extraction et caractérisation mis en place par la recherche Phodé, soigneusement pensé pour respecter les propriétés volatiles des actifs sensoriels mais aussi pour sélectionner précisément les molécules olfactives ayant un impact sur les structures cérébrales concernées dans la réponse au stress.
  • Et comment avons-nous remarqué l’impact de ces molécules actives qui compensent Innolphae® sur le stress ? c’est tout simplement en observant de prime abord les effets sur les animaux. Et nous avons ensuite poussée la recherche jusqu’à obtenir des effets sur le cerveau de l’être humain.
  • Toutes les huiles essentielles n’ont pas toutes la même composition, et donc ne vont pas agir sur les mêmes aires et même certaines n’ont pas forcément d’impact sur les structures cérébrales.
Quel avantage avons-nous avec la voie rétronasale par rapport à la voie orthonasale ?
  • On lève déjà la barrière psychologique du « je ne sens rien » qui est propre à chacun. En effet dans la voie retronasale nous sommes sur une voie dite indirecte, les molécules olfactives libérées en bouche « n’ont pas besoin de nous » pour agir, et vont aller directement au niveau des bulbes olfactifs. Alors que la voie ortho-nasale, dite voie directe, il y a le geste mais aussi l’action de sentir qui fait que nous sommes directement sollicités, et que cela nous demande mine de rien plus de concentration.
  • Via la voie retronasale : 100% de la fraction active se retrouve en bouche et donc peut agir sur les structures cérébrales concernées dans la réponse au stress. En somme, elles n’ont pas d’autre choix que celui d’aller sur leurs récepteurs au niveau des bulbes olfactifs. Via la voie ortho-nasale, il y a beaucoup plus d’aléas comme l’air. Donc il risque d’y avoir une part des molécules actives qui n’atteindra pas la zone réceptrice.

 

 

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