QUAND LA GESTION DES ÉMOTIONS PASSE PAR L’ODEUR (PARTIE 2)

Bruno Guiard

QUAND LA GESTION DES ÉMOTIONS PASSE PAR L’ODEUR (PARTIE 2)

A l’occasion de la semaine du cerveau, Virginie Noirot, directrice de recherche chez Phodé et Bruno Guiard, chercheur en neurosciences au Centre de Recherche sur la Cognition Animale et professeur de pharmacologie ont réalisé cette intervention à deux voix pour nous aider à comprendre comment les odeurs peuvent intervenir dans la gestion des émotions.

Dans cette deuxième partie, Bruno Guiard représente le CRCA avec lequel Phodé collabore depuis de nombreuses années. Le Centre de Recherche sur la Cognition Animale travaille sur des modèles animaux de dépression et notamment, le modèle murin. Le partenariat engagé avec Phodé a permis  d’en savoir plus sur les mécanismes neurobiologiques mis en jeu suite à la stimulation de l’olfaction par l’ingrédient mis au point par Phodé à base d’orange douce.

 

Les troubles de l’olfaction

Les troubles liés à l’olfaction se déterminent de manière qualitative ou quantitative

  • Perte partielle ou totale de l’olfaction
  • Mauvaise interprétation de l’odeur, ou ressentir une odeur inexistante

Ces troubles peuvent avoir des conséquences dans la vie quotidienne.

  • En cas d’alarme : odeur de fumée par exemple
  • Pour la qualité de vie : plaisir de manger
  • Dépression

Plusieurs études mettent en corrélation les troubles de l’olfaction et la dépression. Très récemment, une étude menée par sur des personnes atteintes du COVID a montré que 43% d’entre elles avaient des symptômes dépressifs contre seulement 10% pour une population non atteinte de la maladie. Une autre étude met en évidence un taux plus important de dépression chez les personnes atteintes de COVID et ayant perdu l’olfaction.

Plusieurs niveaux et différentes formes de dépression existent. La dépression est un problème de santé publique majeur qui induit des conséquences sur la vie quotidienne, l’entourage, le travail, etc. Des études illustrent aussi le fait que personnes souffrant de dépression ont plus fréquemment des troubles de l’olfaction.

 

Regard et résultats obtenus suite à l’administration de l’ingrédient olfactif

L’idée de base du travail de collaboration avec Phodé, est de se demander si en améliorant l’olfaction on améliore l’état émotionnel. Des résultats expérimentaux menés sur la souris ont été présentés afin de permettre de faire le lien entre la mobilisation du sens de l’olfaction et l’action de l’ingrédient sur les comportements des animaux. Ces tests ont été mis en œuvre sur des stress aigus mais aussi sur des modèles pathologiques de stress chronique.

Pour aller plus loin, les travaux se sont portés sur les mécanismes d’action du composé olfactif sur le système sérotoninergique et la neurogénèse. Des travaux passionnants présentés par Bruno Guiard lors de cette intervention que vous pouvez découvrir en vidéo.